Publié dans Politique

Autoroute Antananarivo-Toamasina - Une série de rencontres pour anticiper sur les contestations                                                                      

Publié le mercredi, 11 juin 2025

Actuellement le «  Fanjakana » compte éviter un imbroglio avec les propriétaires terriens ainsi que les remarques négatives de la part des organismes militant pour la protection de l’Environnement sur le tracé  de l’Autoroute Antananarivo-Toamasina. Une nouvelle démarche est, en ce moment, entamée dans ce sens. Vers mi-mai 2025, une première réunion, à l’initiative du ministère des Travaux publics, dirigée par un conseiller technique,  a vu la participation du gouverneur de l’Alaotra-Mangoro et de quelques maires de cette Région, respectivement premier magistrat de leur Commune. Il s’agit d’une entrée en matière sur le sujet qui préoccupe l’Exécutif, à savoir réaliser une  Autoroute qui obtienne, dans une large mesure,  l’adhésion nationale. 

 

En ce qui concerne l’Alaotra-Mangoro, ont participé à cette réunion les maires des Communes rurales d’Andaingo, de Tanambao Besakay, de Manakambahiny-Est, Feramanga-Nord…Ce qui ne signifie aucunement que ces Communes allaient nécessairement être traversées par cette infrastructure. 

Rappelons qu’à l’époque coloniale, la première option avait été Alaotra-Majunga en ce qui concernait la ligne de chemin de fer qui devait relier le « premier grenier » à un port, selon un Bulletin d’information de l’époque.

On réalise l’importance que le Port de Toamasina a prise à l’échelon national en matière de développement. Malheureusement le Développement souhaité ne réalise toujours  pas tel qu’ « on » le souhaite. D’une certaine façon, le barrage rocheux de l’Angavo y fait obstacle. L’entrave est à son summum à Mandraka dont l’ascension condamne prématurément nos matériels de transport à l’inutilité…

Le régime Rajoelina opte pour un itinéraire qui évite cet obstacle. Selon nos informations, toute une série de rencontres et d’échanges est prévue très prochainement. Nos informations parlent d’équipes  qui partiront d’Analamanga, de l’Alaotra-Mangoro, de l’Atsinanana…pour voir et arrêter l’itinéraire final qui sera le plus court possible et qui causera le moins de problème, sans faire abstraction du but premier. 

Sur son lit de mort, un ancien Président de la République aurait recommandé : « Réveillez-moi, quand Madagasikara trouvera le chemin à même de le conduire vers le Développement ! »

 

Nandrasana

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Editorial

  • Problématique !
    La Grande île se lance dans une campagne de mobilisation afin de revigorer le tourisme. Un secteur d’activités sensiblement et potentiellement prometteur pour Madagasikara. Le tourisme jouit d’une capacité de rayonnement incontestable pour un pays comme le nôtre. Bien encadré et bénéficiant d’un ensemble d’infrastructures opérationnelles, le tourisme peut bien être un atout pour la relance de l’économie nationale. Seulement, il n’y a pas trente-six issues pour y parvenir autre que faire appel aux investisseurs nationaux et internationaux. Des activités touristiques de haut niveau et compétitives exigent la disposition entre les mains de gros sous. Des pays avancés économiquement et dont le tourisme occupe une place prépondérante disposent d’importantes infrastructures hôtelières et des réseaux de communication d’envergure. En France, le tourisme joue un rôle de premier plan dans la consolidation de la force de frappe d’une économie développée du pays. La France entretient jalousement tous les patrimoines culturels et artistiques…

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